Tamara, tu m’as refilé une pile entière de livres du Dr. Henri Joyeux que je connaissais déjà depuis ma jeunesse. Je ne les ai pas encore tous lu, mais c’est à tous les coups de la lecture passionnante et enrichissante. Je viens de lire sur plusieurs mois celui dont j’avais besoin, en lien avec mes craintes sur la démence : « Tout savoir pour éviter Alzheimer et Parkinson – la voix rassurante du Professeur Joyeux. » Et bien sûr, tu es l’ambassadrice par excellence du livre « Les 5 langages de l’Amour », de Gary Chapman ! Un bijou, aussi, celui-là ! Mais mon coup de cœur absolu que j’ai découvert grâce à toi, c’est « Une rose et un balai – Petit traité de sagesse d’un balayeur de rue » de Michel Simonet, qui a œuvré durant 40 ans pour la propreté des rues de Fribourg, alors qu’il avait un doctorat en théologie en poche. J’adore comme il décrit qu’au début de sa « carrière », peu après avoir obtenu son doctorat, des connaissances de l’université s’arrêtaient parfois dans la rue et lui disaient d’un air consterné : « Mais qu’est-ce qui s’est passé pour que tu finisses là ? » A quoi il répondait : « Mais je ne finis pas là, je viens tout juste de commencer ! » Son deuxième bouquin, « Un couple et sept couffins » est également très touchant. Il y relate son histoire de famille nombreuse, toujours en lien avec son métier atypique. A recommander !
Muriel : hormis notre amour commun pour Bobin (et les nombreux livres que je dois encore te rendre de lui), tu m’as prêté une autre merveille : « Mille petits riens » de Jody Picoult. L’occasion de se plonger dans l’univers d’une infirmière noire, qui a le malheur d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Un jeune couple de néo-nazis perd leur bébé à la maternité et se met en tête que cette pauvre femme l’a volontairement tué. Un monde totalement inconnu jusqu’alors pour moi, celui du néo-nazisme. Une fin de l’histoire très touchante- mais je ne vais pas le spoiler, au cas où quelqu’un ici aurait envie de le lire un jour !
Joane : merci pour ton livre « Respire », de Maud Ankaoua. Une bouffée d’oxygène, comme le titre le promet ! J’ai recopié plein de ses citations dans mon journal – et j’adore son message principal : le plan est toujours parfait. Te côtoyer, avec ta joie de vivre et ton rire si communicatif, c’est une belle preuve « que le plan est parfait » ! Merci ma Belle, pour ce clin d’œil du Ciel ambulant que tu es !
Raphaelle, ta maman et toi, vous faites partie de mes recommandatrices de livres préférées ! Toujours des valeurs sûres ! Je vous dois entre autres : « Et au centre bat le cœur », du chirurgien cardiaque suisse, René Prêtre. J’ai adoré son parcours de vie, notamment le détail où il décrit que son inscription en médecine était un peu due au hasard, tellement il s’y était pris à la dèr’ pour l’inscription (situation avec laquelle je peux tout à fait m’identifier aussi…). Il y décrit également que sa capacité à travailler sur de tout petits cœurs lui venait en partie de sa jeunesse, où il bricolait toujours autour de la ferme, sur des moteurs de tracteurs et d’autres engins, où il fallait faire preuve de minutie. Passionnant, comme destin ! Non ?
C’est également toi, Raph, qui m’a prêté « Soul Force », terme utilisé par Martin Luther King dans un de ses discours qui donnent la chair de poule. Ce discours à lui seul mériterait une fois un article entier. (J’y réfléchis pour la suite.) Sache que cette force de l’âme, elle se dégage naturellement de ta personne et en plus, tu fais appel à cette force dans les gens qui te côtoient ! Je me sens toujours édifiée et encouragée à tes côtés !
Mis à part des bouquins inspirants, je te dois aussi la découverte de l’application « Lectio 365 » qui m’a permis de renouer avec ma lecture de la Bible (laissée un peu de côté, pendant une dizaine d’années). Cette manière d’appuyer sur « play » sur mon téléphone, et d’écouter la médiation du jour sur mon vélo, en me rendant au travail, c’est devenu source de grand plaisir pour moi ! Mille mercis !
Nath : j’adore échanger avec toi des romans qui se déroulent en Italie, avec un zeste de limoncello, beaucoup de chaleur, un brin de romantisme à l’italienne, des vespas à tous les coins de rue, et évidemment, de la musique de Adriano Celetano entre les lignes. Sans oublier la mer, évidemment. Des vacances, ça n’a jamais fait du mal à personne ! Si ça vous tente, ça s’appelle : « Ciao Bella », ou « Mamma Mia », de Serena Giuliano. Un bol d’air frais (ou chaud, plutôt).
Patricia, j’attends toujours que tu me prêtes « La chambre des merveilles » de Julien Sandrel - ton 1er livre que tu as lu de A à Z, « volontairement » ! Je me réjouis de le lire !
Un coup de cœur tout particulier, c’est le tien, Nao : tu as été bien patiente avec moi, car tu m’avais offert « Derrière ton sourire » il y a deux ans au moins. Aucune idée pourquoi – mais ce livre est resté deux ans dans ma rangée de droite, dans l’armoire (livres non-lus). Apparemment, ça ne devait pas encore être le bon timing pour moi – le fameux « kairos » dont on parle souvent dans ma formation. Mais ce printemps, en rentrant de la comédie musicale « Gladys Aylward », je me suis rappelé que c’était la même auteure, Marjorie Waefler, qui avait écrit ce fameux livre. Elle y parle de son fils, qui souffre du trouble désintégratif de l’enfance (une sorte de démence infantile). Un coup de poignard dans le cœur, raconté avec beaucoup de doigtée et de tendresse, et même, si j’ose dire, avec de la légèreté ! Merci Nao de m’avoir enrichie de cette lecture. Et merci à cette Marjorie qui a su si bien décrire le parcours de vie de leur famille, avec un enfant différent. Une ode à la vie, qui encourage à embrasser pleinement les gens tels qu’ils sont, et non comme on voudrait peut-être qu’ils soient (et aussi, à embrasser la vie, telle qu’elle est, et non comme on voudrait peut-être qu’elle soit)…
Joël Bussy : comment ne pas citer tes délicieuses BD « Sam et Salem », ainsi que tes « Méditations humoristiques – Pour un monde meilleur » que tu viens de sortir ? Un délice, de côtoyer ton monde intérieur – qui porte un regard si doux et si juste sur le monde extérieur !
Diane Brocard, toi qui accompagnes mes heures libres ces jours (sauf quand j’écris) avec ton magnifique livre « Reste assise sur ta chaise, respire et sois heureuse ». Quel privilège, de lire un bouquin de quelqu’un qu’on connaît (ou : croit connaître !) depuis des années ! C’est un magnifique cadeau que tu offres au monde en décrivant ta vie, cette belle « dianerie » ! J’ai adoré la liberté que tu prends de dire que ton bouquin, il sera inclassable, et que les libraires auront bien de la peine pour savoir où le ranger ! J’adore !